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Après avoir tenté, en vain, de trouver un stage à Hawaii (snif), au Japon (re snif), au Vanuatu (snif moyen), je suis revenue à des recherches de stage plus réalistes.
Dans le cadre d’un projet universitaire, mon équipe et moi avions assisté à un colloque sur les Campus durables, il y a bientôt deux mois. J'avais alors pris contact avec la responsable du développement durable à l'ETS (école d'ingénieurs de Montréal) afin d'y effectuer mon stage. Mon entrevue téléphonique c'était bien passé, je semblais les intéresser, mais ils n'étaient pas en mesure de formuler une offre officielle pour le moment ... Du coup, j'ai participé au processus de placement de l'UdeS.
Pendant la semaine de relâche, nous étions sensés rester disponibles pour passer des entretiens à Sherbrooke (les employeurs se déplaçant). Tous les jours, une mise à jour de notre dossier nous indiquait si oui ou non la planification de nos entrevues avançait. Fin des vacances, rien n'avait changé. Bilan : une semaine de vacances loupée ... Bref, de retour à Sherbrooke, après avoir été dumpée sur deux stages (comprendre pas retenue en entrevue) et avoir vu un de mes stages annulé, je ne suis en lice que pour un stage (sur 4) et l'entretien est toujours à déterminer. La veille de la fin de la phase de placement, bonheur, l'entrevue aura lieu le lendemain matin par téléphone.
Le stage me plaît vraiment, alors je prépare ma prestation. Lectures, recherches, visites de sites web occupent ma soirée. Je tape une fiche de renseignements utiles me disant que je l'imprimerais le lendemain matin. Fiche envoyée par email pour +P. Mais, je ne sais pourquoi, j'ai un mauvais pressentiment "Et si Internet ne fonctionnait pas demain matin à l'Université ...". Ni une ni deux, je copie le doc sur mon disque dur externe.
Vendredi matin, prête pour passer mon entretien, je vais imprimer mon doc. Juste quand j'entre dans le pavillon de sciences, la lumière s'éteint. Panne de courant. Je me rends donc dans un autre pavillon, espérant que la coupure ne soit pas généralisée ... Et si*. Je commence un peu à paniquer. Je demande à un étudiant présent d'utiliser son ordinateur portable pour recopier à la main mes notes. Heureusement, il est bien gentil et me laisse faire. Soudain, les lumières se rallument. Je pense que le courrant est revenu. Quenéni ! Ce sont les éclairages de sécurité qui se sont déclanchés ...
Bref, je me rends à mon entretien téléphonique et m'en sors pas si mal avec mes notes bancales. Pas si mal, car j'ai été choisi pour devenir la nouvelle stagiaire (quel poste !) de la Bibliothèque des archives nationales du Québec ! Du coup, j'ai décliné l'offre non officielle de l'ETS, même si le projet était intéressant.
Voici donc quelques clichés, trouvés sur flickr, pour vous montrer mon lieu de travail estival. On fait pire !
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* Le Québec est un gros producteur de courant (hydroélectricité). Hydro-Québec, la société d'État qui gère cela, vend sa production à très bas prix aux Québécois (ce qui explique pourquoi ils gaspillent l'énergie ...) et, afin d'engendrer un plus de bénéfices de la vente du courant, Hydro-Québec a conclu des contrats avec les États-Unis. Sauf que, quand les Ricains tirent trop sur la corde, bin ya plus de courant au Québec ... Je ne sais pas si c'est ce qui est arrivé vendredi, mais la rumeur court ...