Into the wild …

Après une semaine de dur labeur à l’université, nous avons tracé vers Tadoussac pour … roulements de tambour … voir les baleines. Jeudi soir, notre chauffeur trouvé grâce à allostop, Laëtitia, une camarade de promo, et moi étions en route pour la grosse pomme canadienne (bientôt je serai en mesure de vous confirmer, ou pas, que ce titre n’est pas mérité).

Le lendemain après-midi, après avoir bien bossé ma chimie et galéré à trouver le loueur de voitures, mes trois acolytes et moi prenions la route pour Québec. Une longue nuit s’annonçait alors devant nous : plus de 5h de trajet pour un itinéraire qui, en temps normal, requiert 3h de voiture. Bin ouais, on n’était pas les seuls à avoir eu envie de se promener ce week-end là : ici, le 1er septembre correspond à notre premier mai national. Bref, après avoir subit les congestions (embouteillages), s’être un peu égaré dans la banlieue de Québec et avoir râlé sur mon co-pilote –patient-, nous sommes enfin arrivé dans une charmante demeure où nous allions faire du couch surfing.

La matinée suivante, nous avons vadrouillé dans Québec. Capitale de la province qui porte le même nom, la ville fête cette année son 400ème anniversaire. Nous avons donc profité des festivités (notamment lors de notre deuxième soirée à Québec) mais aussi de l’architecture et de l’ambiance de la ville.

Des Québécois, mais une mode nord américaine

Notre ambitieux périple nous a amené à quitter la ville en début d’après-midi pour les chutes de Montmorency. D’un côté exceptionnelles, d’un autre relativement décevantes, les chutes n’en restent pas moins un passage incontournable lorsque l’on est dans la région de Québec.

Je l'ai fait !

Après avoir vaincu notre peur du vide en traversant le pont et pris une bonne saucée, la voiture nous a conduit jusqu’à Tadoussac, à mi chemin entre Montréal et le nord du Saint Laurent. Nous avons fait escale à Baie Saint-Paul (fort jolie ville) et La Malbaie (idéale pour un petit ravitaillement « gastronomique »).

Tadoussac et sa chapelle.

Pour cette deuxième nuit, nous avons opté pour l’auberge de jeunesse. Ambiance conviviale au rendez-vous. Mais, après avoir déjà parcouru plus de 400 km, crapahuté dans tous les sens, nous n’avons que peu profité de l’ambiance et relevé pas mal de petits défauts (chambre qui ne ferme pas à clef, cuisine excessivement sale, fraîcheur approximative du petit déjeuner …). Toutefois, notre entrain n’a pas été entamé : nous étions sur le point de voir les baleines !

Dimanche, 9h, tout le monde était sur le pont près à monter sur le zodiac.

Après une petite course pour s’équiper d’un parka et d’un pantalon imperméable et chopper le bateau, nous étions fin prêts pour 3h de « croisière » à la découverte des grands mammifères marins.

Sur fond de grands espaces, nous avons croisé des bélugas, des phoques, des petits rorquals, des rorquals communs et une baleine à bosses. Cette dernière nous a même montré sa queue à deux reprises ! Certes nous n’avons pas vu la baleine bleue, mais, cette croisière était plus que sympa : capitaine jeune et convivial, peu de monde sur notre zodiac, des sensations fortes, des paysages à couper le souffle et des baleines ^^ !

La baleine à bosses

Notre « road trip à la rencontre des cétacés » touchait presque à sa fin. Nous avons passé la dernière nuit à Québec chez Sylvain, notre couch-hôte ! Nous avons profité de ce moment pour découvrir le Moulin à images. Ce son et lumières est projeté sur une usine dans le port de la ville et retrace toute l’histoire de Québec. Il est très difficile de décrire ce que nous avons vu, mais, je ne peux que vous encourager à farfouiller sur le web pour trouver des vidéos ou vous procurer un hypothétique DVD.

De retour à Montréal, nous avons rendu notre char pour en prendre un autre, toujours avec allostop. Retour à Sherbrooke exténuée mais heureuse de ce week-end au goût de vacances.


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